J’espère que vous allez tous bien et que vous pensez bien à vous brosser les dents !
Aujourd’hui on se retrouve pour notre seconde partie d’un dossier (encore un oui x) ) de cinq parties consacré au génial créateur / directeur artistique et ROI DU TROLL, Yoko Taro !
Quoi ? C’est pas le titre ? Vous avez pas signé pour ça ? On vous aurait menti ? Rassurez-vous, Yoko Taro est un professionnel du troll dans le genre du twist wtf et bien mindfuck, je ne fais que le plagier m’en inspirer (gomen nasai Yoko Taro san ! -ごめんなさいヨコオタロウ さん !)
Or donc, supportez moi pour quelques instants, ça ne sera pas long (non, vraiment) on parlera de notre véritable sujet juste après ce court paragraphe :
Drakengard 2 :le jeu de l’inexistence :
Yoko Taro n’a aucun lien (ou presque) avec Drakengard 2.
Voilà ! On se retrouve la semaine prochaine pour notre 3ème partie du dossier consacré à Yoko Taro !
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Quoi ? Vous rembourser ? Rendre l’argent des abonnés ?
Bon okay, okay… je vais vous parler (un peu) de Drakengard 2 :
La réception du public pour Drakengard 1 a été assez mitigée (comme dirait mon poto Illidan, ils n’étaient pas PRÊTS !),
malgré tout, le premier jeu s’est suffisamment bien vendu pour avoir droit à une suite directe.
Cependant ce fut un problème, car le développement de Drakengard1 a été pas mal chaotique (oui, autant que le jeu en fait x) ), Taro et Shiba faisaient des changements interminables sur les personnages, en changeant constamment leurs rôles et relations. Les idées les plus aventureuses de Taro ont également de nombreuses fois reçues des vetos lors des réunions, le faisant promettre que c’était la dernière fois qu’il travaillerait jamais sur un Drakengard…
Néanmoins on peut voir que Yoko Taro a été impliqué dans la création de Drakengard 2 sous le titre de « Video Editor » dans les crédits du jeu (a.k.a le rôle de l’inexistence).
Finalement, Drakengard2 se révèlera n’être qu’une copie sans âme du premier jeu, faisant des nouveaux personnages incarnés par le joueur des « gentils » qui se battent contre les « méchants » protagonistes du premier jeu (un concept qui sera repris complètement pompé quelques années plus tard par un très bancal Tales of Symphonia : Dawn of the New World qui faisait suite au Tales of de la perfection… mais ça, c’est une autre histoire…)…
Inutile de me regarder avec cet air de chien battu Emil, c’est pas toi et ta clique de personnages sans charismes qui me feront changer d’avis…
Il ne corrige pas les nombreux écueils qui ont été pointés par les critiques sur son prédécesseur : tel que des graphismes très moyens, une direction artistique peu inspirée (encore moins inspirée sur cet épisode) et un gameplay encore moins palpitant que celui du premier…
Ce que l’on retiendra de Drakengard 2 c’est la conservation du système des fins multiples et son histoire qui ne fait que suivre un scénario peu inspiré et sans âme. On retiendra aussi de ce jeu qu’il n’est plus canon dans la chronologie officielle de Drakengard grâce à un joli troll concocté par notre bon ami Yoko Taro…
Malgré toutes ces critiques, le jeu s’est vendu suffisamment bien pour que Cavia décide de donner à Yoko Taro une chance de faire sa propre suite à Drakengard… et c’est ainsi que NieR est né !
NieR – Ne JAMAIS juger un livre à sa couverture
« Maintenant, sors ta foutue tête de ton cul et donne-nous un PUTAIN DE COUP DE MAIN ! »
C’est sur ces mots doux lancés par une Kainé complètement furax que s’ouvre le jeu lors de la cinématique de launcher, présente avant d’arriver au menu principal du jeu.
I/ – Synopsis :
Le jeu débute en été 2049, en pleine tempête de neige (oui oui).
Dans un monde contemporain post-apocalyptique dans lequel tout n’est que ruine et désolation Nier et sa fille, Yonah, ont pris refuge dans un magasin abandonné. Affamés et sans ressources pour survivre dans un monde sans couleurs. Un monde anéanti, et sans âme qui vive à part ces deux personnages perdus dans le désespoir et la désolation.
A leurs côtés… un livre dont la couverture est grimée d’un visage ayant un sourire narquois, posé près de Nier…
« Allez… Accepte mon pouvoir … Utilise le pour sauver ta fille… En retour, tu n’as qu’à m’offrir ton âme… »
Alors que le livre tente Nier d’accepter son pouvoir, celui-ci le repousse d’un coup de pied.
« Maudit bouquin », lâche t-il entre ses dents…
C’est alors que Nier est attaqué par d’étranges monstres éthérés sous forme d’ombres parcourus de runes .
(Phase de tuto pour comprendre le gameplay 😉 )
Après ces quelques monstres occis, Yonah se réveille en toussotant.
Alors que Nier est sur le point de partir chercher des vivres il demande à Yonah de ne surtout pas toucher le livre (the plot thickens)…
Il est à nouveau attaqué par des monstres. Mais se retrouve blessé… et est projeté aux côtés du livre qui lui parlait un peu plus tôt…
« J’ai besoin de plus… de force… Je dois… protéger …. Yonah ! »
*LE PACTE EST CONCLU*
Débordant de puissance et de magie, Nier annihile tous les monstres qui arrivent sur lui, comme attirés par sa nouvelle puissance et arrivant par vagues…
Après avoir abattu une centaine d’ennemis de plus en plus puissants et avoir réduit en miette un boss, Nier revient s’occuper de Yonah.
Celle-ci plus faible que jamais, tend des cookies à son père en lui disant qu’elle a réussit à les trouver dans le magasin.
« Des cookies ? Oh et ce sont tes préférés en plus ! »
C’est presque comme s’ils étaient… apparus par magie ?
Alors qu’elle tend un cookie à son père, Yonah est à bout de force, des runes étranges apparaissent sur son corps.
« Yonah… Qu’as-tu fait ?! »
Nier aperçoit alors le livre noir près de sa fille…
Alors qu’il tient sa fille inconsciente dans ses bras, Nier hurle pour demander de l’aide…
Mais qui pourrait bien répondre à cet appel ? Dans ce monde d’une blancheur morbide à perte de vue…
1312 ans plus tard…
Dans leur petite maison de campagne, NieR et sa fille Yonah parlent d’un rêve étrange qu’elle a eu lors de la nuit précédente.
Un monde blanc et vide … Une sensation de… désespoir ?
Nier dit à Yonah que ce n’était qu’un cauchemar et lui dit de se reposer.
Il la laisse alors pour aller lui chercher des herbes médicinales pour la soigner de la maladie qui la cloue au lit.
On découvre donc nos deux personnages projetés dans un futur lointain dans lequel la technologie à disparue et où tout le monde vit dans une ambiance médiévale sur les ruines de notre civilisation moderne.
Après quelques quêtes données par les jumelles Devola et Popola au hameau dans lequel vivent nos deux personnages, Nier est confronté aux ombres (les monstres du début) qui rôdent près du village.
Les jumelles Devola et Popola, les chefs du village où habitent Nier et Yonah en l’année 3361
Puis après une nouvelle série de péripéties, Nier entre en contact avec un étrange livre doué de pouvoirs magiques censé l’aider dans sa quête…
Qu’en est-il vraiment ?
Quelle est la signification de cette première scène de jeu ?
Pourquoi un bond aussi loin dans le futur et avec les mêmes personnages ?
Nier arrivera-t’il à sauver sa fille Yonah ?
Vous le saurez en jouant à NieR !
Pour en savoir plus sur l’histoire, je ne peux que vous conseiller de jouer à ce magnifique jeu qu’est NieR ou bien de regarder les nombreux let’s play du jeu sur Youtube .. ou encore d’attendre le remake qui est prévu sur steam 🙂 ! (maintenant que sa suite, NieR: Automata qui sort dans 2 jours en France est officiellement un succès au Japon et aux Etats-Unis, c’est à peu près sûr qu’un remake va être mis en chantier ).
II/ – La bonne grosse douche froide pour le jeu le plus UNDERRATED au monde :
A la base prévu par le studio Cavia pour être une suite directe à Drakengard 2 et donc s’appeler Drakengard3, c’est Yoko Taro et son majestueux sens du troll que je détaillerais plus bas qui en ont fait un « simple » spin-off spirituel à la série Drakengard plus qu’une véritable suite.
NieR sort donc le 27 Avril 2010 en France (et le 23 Avril au Japon) sur Xbox 360 et PS3, soit 5 ans après la sortie de Drakengard 2.
Désormais bien plus axé sur l’Action-RPG que le simple bourrinage façon Beat’em all, NieR est reçu de manière complètement froide par les joueurs et la critique, à la limite du mépris.
La faute à un enrobage très en deçà des critères de beautés de l’époque… Ah c’est sûr que comparé à un Call of Duty, Bioshock 2 ou bien Assassin’s Creed sortis la même année, les graphismes font bien pâle comparaison… ou encore un certain Red Dead Redemption sorti à peine un mois plus tard 😉 .
Dans un monde où l’apparence suffit à faire un jeu pour une majorité de joueurs ignares et inconscients de leur propre idiotie, bêtes à manger du foin… , dans un monde basé sur l’apparence et à la négation des qualités intrinsèques et où tout ne prévaux que sur la superficialité et l’hypocrisie
…
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Notre monde quoi…
pardon, c’était mon côté nihiliste qui a pris le dessus x)
Nier a donc fait un flop monumental malgré des qualités indéniables (voir plus bas 😉 ) …
Alors comment expliquer cet échec ? Est-ce juste parce que les graphismes n’étaient pas du goût des joueurs ?
Eh biiiien, pas seulement :/, je pense qu’on peut en grande partie l’expliquer ainsi (la majorité des joueurs sont décérébrés… 🙂 ou du moins posent clairement leurs cerveaux lorsqu’ils jouent),
Mais également la quasi absence de publicité et de marketing autour du jeu en Europe ont énormément desservi le jeu. A l’époque je lisais pas mal de magazine et le seul qui avait l’air de vraiment attendre le jeu était RolePlayingGame qui vantait les louanges de son scénario complexe et passionnant et de ses musiques, jusqu’à ce jour toujours inégalées dans leur perfection.
L’histoire très conceptuelle (j’y reviendrais) à aussi fait couler beaucoup d’encre, le système des différentes fins, que l’on retrouvait déjà dans les précédents Drakengard, rend cette fois-ci l’acquisition des fins complémentaires et NÉCESSAIRES A LA COMPRÉHENSION GLOBALE DE L’HISTOIRE. Et il est passé par dessus la bonne moitié des joueurs de l’époque qui ne comprenaient pas qu’il fallait refaire plusieurs fois le jeu pour en saisir toutes les subtilités du scénario, une fois certaines fins obtenues du contenu et des explications/plot twists de génie se débloquant au fur et à mesure…
Autre gros problème :
Les versions japonaises et internationales sont différentes sur certains points. Ce qui aurait pu partir d’une excellente idée au départ s’est complètement retourné contre le studio et Square Enix.
En effet, Cavia à décidé de cibler son audience avec divers questionnaires remis au public bien avant le lancement du jeu. L’équipe de développement à traité les réponses du questionnaire sous forme de statistiques et ils en ont déduit que le public occidental préférait incarner dans un RPG un homme d’âge mur et musclé, alors que les japonais préfèrent les jeunes éphèbes efféminés dans des vêtements façon Haute Couteau de Cuisine Couteau de Salle à Manger
…Couture.
Ainsi pour les japonais, la console Xbox360 de Microsoft qui est plus orientée pour un public de jeux d’occidentaux à vu apparaître la version NieR Gestalt, avec un Nier vieux d’une quarantaine d’années en quête d’un remède pour sauver sa filleYonah.
Quand à la version ps3 uniquement au Japon, c’est NieR Replicant qui a eu les honneurs de la console de Sony. une version du jeu dans laquelle Nierest un jeune éphèbehomme en quête d’un remède pour sauver sa sœur Yonah.
Jusque là, bah ouais c’est cool, non ? Deux versions d’un même jeu et tu peux prendre la version que tu veux, ou même les deux pour comparer les différences (il y’en a d’autres que juste les graphismes, plus changement de relation 😉 ).
C’est comme Pokémon c’est cool non ?
Seul les vrais savent… Blue FTW !
Oui, ami(-e) lecteur(-rice), c’est « cool » ! … sauf quand les deux versions ne sont pas sorties sur les mêmes consoles et qu’une seule des deux est disponible pour le reste du monde…
En effet la version Gestalt (avec Nier adulte) est la seule à être sortie en dehors du Japon. Or NieR étant un Action-RPG (jeux de niche), avec des graphismes déjà considérés comme « has-been » pour le(s) commun des mortels cons, *kof kof, pardon ça m’a échappé* , encore plus un jeu de niche du coup, et que généralement les fans de ce genre de jeux (A-RPG japonais) préfèrent une esthétique plus « japonaise » (comprendre : « jouer un héros de 18 ans qui a pas encore mué »), et bien c’est déjà près de la moitié du public ciblé qui détourne les yeux d’un jeu qui les auraient potentiellement intéressés autrement…
D’autant plus que sortir pleins de versions d’un même jeu c’est cool, … mais c’est cher aussi ! Du coup quand ils ont vus les ventes catastrophiques en occident (et au Japon aussi ), Cavia et Square Enix étaient un peu moins chaud pour sortir leur autre version par chez nous (et on les comprends un peu)…
Et c’est comme ça que la majorité des fans de jeux japonais européens et américains en sont venus à bouder cette expérience si unique et innovante qu’est NieR… Sans compter que le nouveau jeu de la licence phare de Square Enix, Final Fantasy XIII sortait juste LE MOIS AVANT la sortie de NieR en Europe… … … dat timing de merde <__<
Mais, vous vous demandez alors surement :
« Mais mon cher Bato ? Si ça a autant été un flop, une telle couille dans le pâté, un tel pavé dans la marre… (j’ai plus d’idées, j’suis pas dans votre tête, déso pas déso)
Bah comment que c’est possible qu’y ait eu une suite ?! »
Car un village peuplé d’irréductiblesGauloispassionnés résiste encore et toujours à l’envahisseur (envahisseur = Les Jean-Michel-Graphismes-Gtx-1080-Titan-X-Avec-Architecture-Pascal) :
LA COMMUNAUTÉ INTERNET DES PASSIONNES !!!
« Mais comment les gens peuvent-ils être passionnés d’un jeu qui a des graphismes en carton, Ô grand Batora ?! »
Et bien, cher Jean-Michel-60FPS, laisse moi te conter cette histoire dans la prochaine sous-partie de cet article !
Sois attentif Jean-Michel-Fifa-PES ! Il y aura une interro à la fin !
III/ – Un jeu de qualité(s) :
Dans cette partie je vais vous parler des différentes qualités qui font de ce jeu l’un de mes préférés dans mon cœur, à une place très proche de celle de The Witcher 3 (oui oui, carrément, je pèse mes mots, comme toujours x) ).
Je vous ai parlé un peu plus tôt du magazine Role Playing Games, le numéro 26 en l’occurrence, qui annonçait en grandes pompes (avec un dossier de plus de 8 pages et un article spécial sur la musique du jeu) l’arrivée de « la nouvelle licence choc de Square Enix (sic) »
Même si les critiques des journalistes étaient également très mitigées sur les graphismes et sur le fait de devoir très souvent faire des allers-retours dans le monde (ce à quoi je répondrais juste : Metroid aussi le fait et personne s’en plaint, puté !), ils insistaient plus largement sur les nombreuses qualités de l’œuvre :
Oui oui, même la tête flippante du milieu vous allez vous y attacher !
Des personnages marquants, touchants et profondément attachants (mention spéciale à Kainé, un personnage très court vêtu et intersexuée(attention, à ne pas confondre avec hermaphrodite qui paraît tantôt être une femme fragile et tantôt parle comme le camionneur d’un 12 tonnes, mais aussi à Emil, le meilleur personnage jamais crée 🙂 ).
Papa est fier de toi 🙂
Des musiques P-A-R-F-A-I-T-E-S… si vous avez suivi cette lecture en écoutant les morceaux tirés du jeu que j’ai disséminés dans l’article vous avez déjà pu en avoir un petit aperçu 😉 Les compositions de Keiichi Okabe et la voix envoûtante de Emi Evans, font partie des meilleurs choses que j’ai entendu de toute ma vie. Emi Evans, qui chante d’ailleurs dans un parfait Yahourt (true story 😉 ) : une langue complètement inventée à partir d’un mélange de Gaélique écossais, Portugais, Espagnol, Italien, Japonais, Anglais, et Français. Cela permet à l’auditeur de se concentrer sur la performance incroyable, l’intonation et le rythme tantôt suave, tantôt haletant de la chanteuse et des instruments tout en instaurant une ambiance INCOMPARABLE à l’univers de NieR et en l’ancrant toujours plus dans notre monde, car Emi Evans s’est inspirée de ce que pourrait être la langue que nous parlerions dans un futur de 1000 ans, une langue influencée par toutes les langues contemporaines que j’ai cité un peu plus haut.
Considérée par la majorité des fans comme la MEILLEURE OST JAMAIS FAITE, elle se doit de trouver une place dans votre ipod/téléphone et à réécouter en boucle en cas de coup de mou !
Le gameplay : Dans la même veine que Drakengard1 et 2, mais cette fois-ci bien mieux maîtrisé on retrouve ce mélange de genre, tantôt Action-RPG, tantôt Shoot-em-up, tantôt combat de boss en Bullet Hell où l’on se retrouve à aller au corps à corps contre un adversaire qui nous envoie des centaines d’orbes que l’on doit esquiver, tantôt Visual Novel, tantôt jeu de plateforme en vue 2D façon Castlevania/Zelda II, le gameplay de NieR est riche et puise ses inspirations dans les meilleurs jeux pour rendre son expérience unique, jamais un jeu n’avait su mêler aussi habilement autant de mécaniques différentes. Cette originalité née d’inspirations très diverse est pour moi un exemple de game design réussi et dont bon nombre de jeux devraient en prendre de la graine ! Sans compter les combats de boss dantesques et considérés par de nombreux joueurs comme les meilleurs combats de boss dans un jeu !
L’histoire très complexe et passionnante. Là, pour ce point, je suis obligé de revenir à ce que j’avais dit dans mon article précédent sur Yoko Taro… Vous vous souvenez ? Allez, rappelez-vous 😉 :
« Aveu de fainéantise ? Hum… à première vue on pourrait le penser, sauf que… SAUF QUE !… eh bien, malheureusement sur ce point je vais devoir vous laisser languir pour le deuxième article de ce dossier sur NieR (teasing INTENSIFIES !!!). Pour le moment, croyez-moi juste sur parole, c’est du génie… »
Et bien mes amis, il est temps pour moi de vous révéler le secret de ce troll : Drakengard1 est dans un monde parallèle au notre (littéralement symétrique en tout point lol) et lors de la fin complètement troll de Drakengard1 dans laquelle les héros se retrouvent dans un Tokyo contemporain, et bien les particules émises à la fois par la mort de la BÊTE et de Caim et Angelus, étant des agents biologiques inconnus de notre monde, ils ont transmis la possibilité de faire de la magie, mais étaient également porteur sains d’une maladie inconnue de notre monde et incurable : La nécrose runique.
Cette maladie incurable a entraîné de nombreux troubles dans notre monde, décimant très rapidement notre population jusqu’à ce que l’on arrive… aux débuts de NieR…
Oui, vous avez bien lu, c’est en cela que NieR est un spin off de la série Drakengard, et une suite directe d’une des fin les plus troll du panthéon des jeux vidéos (aux côtés du chien mastermind de Silent Hill 2 x) ). Et maintenant souvenez vous ce que j’ai dit un peu plus haut :
« Ce que l’on retiendra de Drakengard 2 c’est la conservation du système des fins multiples et son histoire qui ne fait que suivre un scénario peu inspiré et sans âme. On retiendra aussi de ce jeu qu’il n’est plus canon dans la chronologie officielle de Drakengard grâce à un joli troll concocté par notre bon ami Yoko Taro… »
Ce fameux troll c’est que comme la fin E de Drakengard est confirmée comme canon parce qu’elle est dans la continuité chronologique de NieR et bien TOUS LES EVENEMENTS DE DRAKENGARD 2 SONT IMPOSSIBLES (vu qu’il faut que Caim soit vivant x) ).
Une manière de plus pour Yoko Taro de troller Cavia et les gens qui avaient refusés ses idées de création lors du développement du premier jeu.
C’est ce qu’on appelle du troll de compétition… et ce n’est pas tout ! Tout ce que je viens de vous dire n’est pas du tout explicité dans NieR (ou en tout cas il faut trèèèèèès bien chercher dans des rapports en papier à trouver dans le monde et bien penser à tout lire attentivement, à la manière d’un Dark Souls), on n’apprend concrètement tout ça que dans le guide sorti après le jeu, nommé Grimoire NieR, qui fait les liens entre Drakengard1 – >NieR et NieR -> NieR : Automata (la suite qui sort dans 2 jours en France sur ps4 et le 17 mars sur steam 😉 ).
Ce concept de background à peine dévoilé mais explicité dans des guide books n’est pas sans rappeler ce qui s’est fait par un certain jeu… Xenogears, édité par qui déjà ? Ah oui… Squaresoft ! (futur Square Enix)… décidément les œuvres accouchés dans la douleur et amputés de grands pans de scénario ça les connaît :D… KOF KOF FINAL FANTASY XV, KOF KOF…
Mais outre ce background en rapport avec Drakengard, NieR réussit à créer sa propre mythologie, grâce à des personnages charismatiques, un scénario complexe dévoilé au fur et à mesure de l’obtention des différentes fins, ce questionnement permanent à partir d’un certain pan du scénario du « Est-ce ce que je suis en train de faire le Bien ou le Mal… Quelles vont être les conséquences de mes actions ? Est-ce que j’ai objectivement raison de faire ce que je fais, y compris en tant que joueur ? »
(BOOM MINDFUCK)
Sans compter sur la toute dernière fin qui demandera au joueur de faire la décision la plus difficile de toute sa vie de joueur : je n’en dirais pas plus mais sachez que vous allez être bien sur le cul ! A ce jour la meilleure fin faite dans un jeu vidéo IMO.
CONCLUSION :
Considéré par beaucoup de passionnés comme une perle rare du jeu vidéo, par d’autres comme un étron japoniais de plus, et même si je vous l’ai vendu comme mon jeu préféré (ce qu’il est), je ne conseille néanmoins pas ce jeu à tout le monde.
Après tout, les jeux-vidéos ne sont pas tous « TOUS PUBLICS » contrairement à ce que certains peuvent bien penser. Et c’est tout aussi bien ! Mais si vous êtes encore en train de lire ces lignes en ce moment même, que les musiques que j’ai placé tout le long de l’article vous ont plu, que l’histoire à su vous intriguer, que malgré leur design étrange les personnage ont su vous interpeller, alors n’hésitez pas, foncez sur ce jeu, je suis sûr qu’il vous plaira et saura vous émouvoir et vous toucher.
J’en ai maintenant fini pour cet article, on se retrouve la semaine prochaine pour un article sur Drakengard 3, d’ici là jetez un oeil à NieR : Automata, une suite qui se passe près de 10000 ans après les évènements de NieR et pour laquelle il n’est pas nécessaire d’avoir joué à NieR, elle sort dans 2 jours en France sur PS4 et le 17 mars sur Steam sur PC.
Les musiques sont toutes aussi énormes, le gameplay encore plus réussi que celui de NieR et apparemment l’histoire réserve son lot de surprises et de bons twists wtf dont seul Yoko Taro à le secret !
TLDR : NO RAGE DE MES 3877 MOTS : IL FAUT VOUS FAIRE VOTRE PROPRE AVIS SUR CE JEU x)
Si cet article vous a plu, je vous invite à lire les parties suivantes du dossier :
3 réflexions sur “Le génie de Yoko Taro – Partie 2 : NieR (SANS SPOILS)”
Eh ben ! J’en apprends des choses 🙂 Je joue beaucoup plus à des petits jeux indépendants qu’à des gros jeux de plusieurs dizaines d’heures, mais ce n’en était pas moins intéressant de te lire 🙂
Merci beaucoup pour ton commentaire Maned Wolf 🙂 Oui il y a des perles trop méconnues qui méritent d’être plus mises sur le devant de la scène, j’espère apporter ma modeste contribution à faire découvrir ces jeux avec mes articles 🙂
Eh ben ! J’en apprends des choses 🙂 Je joue beaucoup plus à des petits jeux indépendants qu’à des gros jeux de plusieurs dizaines d’heures, mais ce n’en était pas moins intéressant de te lire 🙂
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Merci beaucoup pour ton commentaire Maned Wolf 🙂 Oui il y a des perles trop méconnues qui méritent d’être plus mises sur le devant de la scène, j’espère apporter ma modeste contribution à faire découvrir ces jeux avec mes articles 🙂
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