L’Habituelle INTRO de pré-article
Bonjoiiiiiir !
Je sais que mon précédent article parlait déjà d’un Visual Novel, mais j’avais envie de parler de ma dernière lecture du moment et surtout je pourrais parler des oeuvres de Ryukishi07 pendant des heures et des heures sans me lasser.
Donc si vous ne connaissez pas ce grand Monsieur je vous invite à lire mon pavé² en cliquant sur le lien ci-dessus :D.
Pour les autres je vous parlerais donc de l’oeuvre qui a été traduite récemment, non pas Rose Guns Days -dont j’ai toujours pas eu le temps de commencer la lecture, mais la boîte avec les 4 Saisons attend sagement sur mon étagère ^^ -, mais bel et bien Higanbana no Saku Yoru Ni – Dai Ni Yoru dont la traduction était achevée depuis un petit moment déjà (Octobre il me semble) mais qui a vu la date de sortie du patch repoussée jusqu’au 7 Février 2014 par la team de traduction anglaise Spider Lily Translations pour une sortie dématérialisée internationale et hébergée par MangaGamers.
Pour vous procurer les 2 Sound Novel Higanbana cliquez ici :
Un opening bien classe comme on les aime 😀
HIGANBANA NO SAKU YORU NI
Higanbana no Saku Yoru Ni est un Sound Novel (roman sonore) qui prend place dans une école (dont le nom est inconnu) et est composé de plusieurs histoires courtes, chacune racontées par le point de vue d’un étudiant ou d’un professeur de l’école.
Ces histoires introduisent la maltraitance et la tyrannie des élèves envers d’autres élèves en tant que thème majeur, chacun des protagonistes étant soit une victime de ces maltraitance, soit le tyran lui-même.
Higanbana repose sur une série de légendes urbaines causées par des êtres surnaturels appelés yōkai, chacun revendiquant l’appartenance à un mystère particulier de l’école et tuant ceux qui essaient d’enquêter sur ces mystères.
Il y a un total de 7 « mystères » au début de la série, avec de nombreux yōkai se battant dans une guerre de territoire pour s’approprier l’appartenance de ces « mystères », qui sont accordés aux sept yōkai qui sortiront vainqueurs du conflit.
Les protagonistes de l’histoire interagissent toujours avec au moins un des yōkai résidant dans l’école, qui les forcent à faire face aux conséquences des maltraitances à l’école.
Comme dit plus haut Higanbana est un Sound Novel écrit par Ryukishi07 et sorti en août 2011 au Japon.
Le petit truc intéressant à savoir sur Higanbana c’est que le Sound Novel est l’adaptation du manga sorti en mai 2010… qui est LUI-MÊME une adaptation d’un light-novel écrit par Ryukishi07 et illustré par Nishieda paru en Novembre 2006.
Autant dire que pour Ryukishi07 Higanbana est une grande histoire d’amour et qu’il tient vraiment à ce projet.
Je ne parlerais que peu du manga et du light Novel dans cet article, le premier étant à mon goût trop dégueulasse à lire (dessins creepy, atmosphère intenable) et le second étant à mon avis l’intégralité du premier chapitre du premier Sound Novel.
Higanbana traite donc du difficile sujet des « ijimes« au Japon (et partout ailleurs connu sous le terme de « Bully »-US/Uk et « Brimades »-fr).
Pour cela il a réparti son récit en 2 Sound Novel :
-Higanbana no Saku Yoru Ni ~ Dai-Ichi Yoru- Sorti le 13 Août 2011
-Higanbana no Saku Yoru Ni ~ Dai-Ni Yoru – Sorti le 31 Décembre 2011
Le premier recueille 7 histoires à durée variable (de 30 minutes de lecture à 4h30 de lecture) pour un total de ~12h de lecture.
Je ne parlerais pas de Dai-Ichi Yoru car cela fait plus de deux ans que je l’ai lu, mais je vous recommande d’aller ici si vous souhaiter lire mon avis d’alors si le spoil ne vous fait pas peur :
http://umineko-france.superforum.fr/t291p75-higanbana-no-saku-yoru-ni-la-traduction-anglaise
Pour les autres voici ce que je retirais de la lecture du premier épisode du Sound Novel:
Higanbana est assez peu reconnu et c’est malheureux car c’est franchement une œuvre d’exception.
Attention ! Ce serait se fourvoyer que de penser lire Higanbana comme on lirait un Sound novel « When They Cry », je conseille de lire un chapitre par jour, et de ne PAS SE FORCER à la lecture, parce que certaines scènes sont assez insoutenables et dures à lire sans rien éprouver (comprendre par là avoir les larmes aux yeux à chaque ligne d’un chapitre et /ou avoir de la gerbe qui remonte lentement du fond de la gorge… *^* ).
Bref, contrairement à Higurashi ou Umineko qui sont comme des grands huit et qui mettent du temps à se lancer ; Higanbana quand à lui serait plus comme une auto tamponneuse, on peut se prendre des coups dans la gueule n’importe quand et il faut être prêt à relâcher la pédale d’accélérateur de temps en temps sous peine de se prendre un énorme coup dans la tronche et de pas s’en remettre.
Higanbana étant beaucoup plus court que Higurashi ou Umineko, Ryukishi appuie directement là où ça fait mal et ne prend pas de gants…
Vous êtes avertis ;D Mais sachez néanmoins que Higanbana est indéniablement très bon, et touche même l’excellence dans certaines scènes !
Higanbana, probablement l’oeuvre la plus intimiste de Ryukishi, mais aussi celle qui provoque le plus de questionnements sur la nature humaine
Passons maintenant au vif du sujet : Le deuxième Sound Novel que j’ai fini de lire cette semaine !
HIGANBANA NO SAKU YORU NI – DAI-NI YORU
Comme dit précédemment, ce Sound Novel est un recueil de Sept (7) histoires, chacune racontant du point de vue d’un Yokai ou d’un élève des évènements concernant les brimades à l’école (ijimes).
Ces histoires font toutes suite au premier Sound Novel, donc si vous n’avez pas eu l’occasion d’y jouer et que vous ne souhaitez pas vous spoiler je vous redirige vers la page d’achat du premier tome et des patchs à télécharger gratuitement :
SAKUTAROOOOOOOO… ah ouais… nan c’est vrai, dans Higanbana il s’appelle : Sakunoshin … DAH FUCKING FUCK ?
CHAPITRE 1 ~ Le Festival Lunaire :
Résumé : Dans ce chapitre, Marie assiste à un festival avec sa comparse Yokai Higanbana sous le clair de la lune et elle fait la rencontre des derniers Yokai pas encore présentés dans le premier Sound Novel.
Ce festival fait office de trêve dans la lutte pour les âmes des écoliers, et permet de découvrir les Yokai déjà connus du premier tome sous un nouveau jour.
Mais alors que le festival prend fin, Marie prend conscience d’un détail étrange…
Mon Avis: Un Chapitre sympathique quoique très court (environ 30 minutes) mais retrouver ces personnages sous un nouveau jour et en train de faire la fête est amusant et nous permet de nous rememorer certains évènements du 1er en douceur.
La fin du chapitre est pour le moins surprenante, je dis pas que c’est ouf hein, juste surprenant… ^^
CHAPITRE 2 ~ Le Faucheur de la Treizième Marche :
Résumé :
Aya Souma est une jeune élève dissipée. Passant le plus clair de son temps à philosopher sur le sens de la vie durant les cours, Aya en est venu à l’idée que sa vie n’avait aucun sens et qu’elle ne vit que pour mourir paisiblement.Son souhait est de mourir sans souffrance, disparaître de la surface du monde tel un flocon de neige…
Alors qu’elle est perdue dans ses pensées en montant un escalier, elle se rend compte qu’elle a marché sur « une marche en trop »…
Une treizième marche sur un escalier censé n’en compter que douze…
Se souvenant d’un des huit mystères de l’école, « la treizième marche » elle tente d’entrer en contact avec le Yokai correspondant à ce mystère, pour son plus grand désespoir…
Mon Avis: Un Chapitre tout simplement ENORME ! Si Aya ne semble pas plus brimée que ça, elle ne trouve pas sa place dans ce monde et ne souhaite pas vivre dans un monde où elle est invisible même à ses parents.
Son souhait de mourir paisiblement est totalement utopique et quand elle est confrontée à Izanami, le « Faucheur de la Treizième marche », elle se rend alors compte de son erreur.
Ryukishi est véritablement un génie de la psychologie humaine, décrivant en détail les pensées de Aya, s’attardant sur la psychologie du personnage en fonction de l’environnement dans lequel elle évolue, etc…
Dans ce chapitre on va de surprise en surprise :
Pas de Marie Deus-ex Machina salvatrice, Higanbana quasi absente…
Et c’est par cette absence de repères que l’on suit Aya, tenter de se battre contre la mort horrible que lui promet Izanami, second Yokai de l’école et probablement le Yokai le plus ambigu de toute la série (au moins autant que Higanbana, c’est dire !).
C’est d’ailleurs à partir de ce chapitre que j’ai quitté la lecture automatique et que j’ai appuyé frénétiquement sur la barre espace pour connaître la suite de l’histoire.
Un chapitre VRAIMENT très bon qui m’a d’ailleurs fourni mon nouveau « Nindo », « motto »… « devise de vie » : « Si tu veux vivre : cours, ris, pleure mais ne réfléchis pas trop ! »!
Durée de lecture : entre 1h45 et 2h20
CHAPITRE 3 ~ Bienvenue dans le Monde des Miroirs ! :
Résumé :
Dans ce chapitre, Kyou of The Mirror, Yokai classé 5ème dans les Mystères de l’Ecole demande à Marie de l’aider à nettoyer tous les miroirs de l’école pour pouvoir conserver intact le pouvoir magique qu’ils renferment.Il apprend à Marie que les Miroirs ont le pouvoir d’ouvrir une porte sur d’innombrables mondes parallèles … d’ailleurs il semblerait bien que le Kyou du miroir ait décidé de se relâcher dans son nettoyage des miroirs menant à notre monde… une petite visite s’impose !
Mon Avis:
On quitte les petites frayeurs que nous ont laissé le chapitre précédent pour revenir à un chapitre plus détendu et court.
On découvre donc plus en détail un personnage introduit dans le chapitre 1 de ce présent tome : Kyou of the Mirror. Le cinquième Yokai de l’école par ordre hiérarchique de puissance.
Physiquement et mentalement c’est un Holo de Spice&Wolf version homme.
On suit donc Marie et Kyou qui rentre dans le monde des miroirs. Pour une aventure très sympathique et pleine de surprises.
Pas de violence psychologique dans tous les sens pour ce chapitre, on respire un peu et on s’amuse comme un fou à noter toutes les différences entre le monde du miroir et « notre » monde.
Mention spéciale à Sakutaro/Sakunoshin devenu un gros pochtron tyran dans le monde des miroirs et qui hésite pas à brutaliser tout le monde xD.
Il y a pas mal d’autres petites surprises bien sympa que je vous laisse découvrir à la lecture.
Le choix de placement de ce chapitre était je trouve très judicieux au vu de ce qui nous attend pour la suite !
Durée du chapitre : Une petite demie-heure.
CHAPITRE 4 ~ Le portrait du Garçon :
Résumé:
Depuis l’accident tragique ayant causé la mort de l’un de ses élèves, le professeur d’art Nafumi Shintani reste inconsolable.
Mais alors qu’elle repense à cet accident, quelqu’un rentre dans sa salle d’Art Plastique après les cours pour s’enquérir sur la mort de l’élève…Peut-être que la rumeur disant que le Sixième Youkai, le Youkai de la salle d’Art Plastique serait la cause de la mort de l’étudiant est vraie ?
Mon Avis:
Un très bon chapitre qui contient tout ce qu’il faut pour satisfaire les fans du premier Sound Novel, glauque à souhait , avec tout de même des moments totalement épique.
Un jeu du « Liar Game » très intéressant et une conclusion phénoménale que je n’avais absolument pas vu venir.
Ceux qui avaient adorés détester le prof dans le 1er chapitre du tome 1 vont pouvoir trouver un autre personnage à la hauteur de leur haine.
Discours très machiavélique tout au long du chapitre et insertion d’un personnage inconnu jusqu’alors qui est devenu très vite mon personnage préféré de ce tome :
Ryukishi nous montre l’étendue de sa vaste culture en nous présentant des tableaux bien connus des européens et en nous décrivant le ressenti des japonais devant ces tableaux faisant la renommée de notre culture.
Les élèves de l’école ne comprenant pas la signification des tableaux tels que Guernica de Pablo Picasso, l’Enfant avec un fouet de Auguste Renoir ou encore Saturne dévorant un de ses fils de Francisco de Goya, Ryukishi s’attarde sur chacun de ces tableaux décrivant l’horreur qu’inspire certains des tableaux dans l’esprit étriqué des enfants et le désespoir de la prof d’Art Plastique devant leur ignorance.
De plus Ryukishi, qui a un intérêt très fort dans la culture occidentale, a réussi à m’apprendre quelque chose sur mon propre pays par le biais d’une analyse de tableau sous fond de « Liar Game » et ça c’est fort… très fort.
Le déroulement du chapitre fait clairement écho au premier chapitre du Tome 1, et nous montre le point de vue inverse.
Nous sommes une fois de plus plongés dans la psyché déviante d’un grand malade, essayant de justifier ses actes comme un putain de sociopathe, Ryukishi semblant parfois à peine exagérer le trait de déviance de ce genre de personne…
Lire ce chapitre m’a glacé le sang de nombreuse fois par la froideur des propos tenus mais la fin totalement magistrale rattrape le malaise entretenu lors de la première heure de lecture.
Un EXCELLENT chapitre, s’intéressant encore une fois de plus à la psychologie des personnages.
C’est ce qui fait la GRANDE différence entre les oeuvres de Ryukishi et celles de ses pairs dans le monde du Light Novel/Sound Novel/Visual Novel… s’attarder sur la psychologie et le point de vue de chaque personnage rend ceux-ci très attachants ou alors véritablement haïssable, mais on ne peut être indifférent aux personnages que Ryukishi crée.
temps de lecture du chapitre :
Entre 1h50 et 2h.
CHAPITRE 5 ~ Ma meilleure Amie :
Résumé :
On retrouve Michiru du Premier Tome de Higanbana en compagnie de sa meilleure amie Tomoko Okada. Après un après-midi fantastique à parler d’occultisme et de Science-Fiction elles se disent au revoir en espérant se raconter plein de nouvelles fantaisies…
Je n’ai quasiment rien dévoilé de l’intrigue de ce chapitre, déjà parce qu’il est assez court (environ 30-40 minutes de lecture) et également car c’est un peu une histoire à la Key… if you know what I mean…
J’ai beaucoup apprécié ce chapitre qui est quand même très triste et qui explore les relations entre les personnages de manière vraiment approfondie je trouve… une belle amitié que celle de Michiru et Tomoko en tout cas :).
Temps de Lecture : ~40 minutes.
CHAPITRE 6 ~ Le Chardon de Vengeance :
Résumé:
Constamment brimé à l’école, Masaaki Yushikawa est un jour protégé par Yukari Sakaki, ayant changée de classe.
Ne supportant sa propre faiblesse et d’être sauvé par une fille, Masaaki refoule l’aide de Yukari et continue de se faire brimer inlassablement, jusqu’au jour où un tout nouveau Yokai fait son apparition…Azami la Vengeresse, Quatrième Yokai de l’école propose à Masaaki le pouvoir de se rebeller… de victime, devenir l’origine des brimades et de se venger contre ses bourreaux…
Tout ce qu’il doit faire est de manger un chardon magique …
Mon Avis:
Un chapitre qui revient aux sources du tome précédent, déjà par le biais de Yukari (perso totalement cool et badass) et également par les thématique de « Brimade sévère » et de « rejet d’aide extérieure » que ce tome ci s’était évertué à éviter depuis les 4 premiers chapitres.
La fierté des japonais n’est plus à démontrer (c’est quand même eux qui ont inventé le concept du seppuku et du Harakiri, je dit ça je dit rien ^^) mais le comportement de Masaaki fait vraiment de la peine. Déjà parce qu’il continue le cycle de violence sans s’en rendre compte, rejettant l’aide de Yukari à chaque fois parce que « les garçons ça a pas besoin d’aide, encore moins venant d’une fille », mais aussi parce que Ryukishi touche comme toujours un gros point sensible.
La psychologie.
Encore et toujours.
Il ne faut pas oublier que le récit fait intervenir des enfants comme protagonistes, et Ryukishi ayant déjà travaillé dans le milieu de l’aide sociale sait pertinemment quelles seront les réactions des enfants dans tel ou tel cas.
Le personnage de Masaaki qui peut à priori être détestable (de victime il devient bourreau sans état d’âme) est en réalité ce que l’on trouve dans toutes les salles de classe de primaire et de collège… voire même de lycée.
Pourquoi y-a’il des brimades à l’école ?
Le cycle de violence peut-il s’arrêter ?
Quelle en est la solution ?
Ryukishi réussit à répondre à ces questions et même à clore l’arc « Utopie » entamé dans le tome précédent avec Yukari Sakaki sur une fin très satisfaisante, dans un chapitre rempli de rebondissements et digne d’un grand huit de sentiments…
Il n’y a pas de noir ou de blanc, seulement des nuances de gris dont les Yokais se font une joie de mélanger avec du noir.
Durée de lecture :
Entre 2h30 et 3h.
CHAPITRE 7 ~ Avant que le Lycoris (Higanbana) ne fleurisse :
Lycoris Radiata, la fleur qui donne son nom à Higanbana (traduit en français)… tout de suite le nom d’Higanbana serait moins cool xD
Résumé:
Alors que Marie prend le thé avec les autres Yokai en l’absence de Higanbana, ceux-ci révèlent à Marie comment était Higanbana avant la création des Huits mystères de l’école.Qu’est-ce qui a poussé Higanbana a devenir le Yokai terrifiant qu’elle est aujourd’hui ?
On découvrira également le premier humain qu’Higanbana rencontre et en quoi cette rencontre à changé à jamais la Poupée dansante.
Mon Avis :
Un récit vraiment très touchant, où l’on découvre une jeune Higanbana dépressive qui n’a aucun but dans sa « vie » de Youkai.
Alors que l’école est encore en pleine guerre de territoire pour devenir le meilleur Youkai, avant que l’alliance des Sept (puis Huit) mystères n’existe, la guerre fait des ravages entre les Youkai et c’est dans ce contexte de perte de repères qu’Higanbana rencontre un jeune humain victime de brimade qui arrive à la voir et lui parler et lui donner une raison de vivre.
Comme c’est le tout dernier chapitre du tome 2 (et pour le moment de la série), Ryukishi met les petits plats dans les grands et nous propose un autre grand huit d’émotions: alternant entre violence psychologique dans la face, philosophie sur la vie et notre place dans la société, moments totalement épiques, et défoulement bien jouissif.
En effet, dans ce chapitre il est encore question de Maltraitance et de brimades, poussées à leur paroxysme (violences physiques GRAVES) et si on se demande si Ryukishi ne fait pas parfois dans le « Toujours Plus » c’est pour mieux nous donner la raison de la série pour les personnes qui auraient encore eu du mal à le voir…
La nuit c’est pour les Yokai, si vous, humains mettez le pied dans notre sanctuaire, attendez-vous à être jugé comme des Yokai !
Pour info, après avoir terminé ce chapitre vous débloquerez un petit chapitre bonus melting pot dans lequel Kyou (vous savez, le sosie de Holo de Spice&Wolf) nous montre des petits délires entre les personnages qui se lancent dans des conversations nonsensique très amusantes (et évidemment totalement HS avec l’histoire des nouvelles).
Après quoi vous aurez enfin fini ce superbe Sound Novel, TRES différent des « When They Cry… » et autres « Rose Guns Days », mais qui a gagné sa place au rang des « feel trips de génie » que sont « le Sanglot des Cigales/Higurashi No Naku Koro Ni » et « Umineko No Naku Koro Ni ».
Autre bonus de fin , les fiches des personnages (très utiles pour les nouveaux venus du deuxième tome) ainsi qu’un jukebox totalement trop bien de la mort qui tux…
Parce que OUI, je le rappelle : Higanbana no Saku Yoru Ni est un SOUND NOVEL, c’est à dire qu’il faut écouter les musiques et pas jouer en mode gros retard qui mute son pc pour le trololo... j’en connais qui font ça donc je préviens.
Vous voulez des exemples pour vous motiver à lire les VN ?
OKAYYYYY HERE WE GO :
Une musique de Dai… autant vous dire que quand on entend les cloches sonner on a des sueurs froides
Une autre musique de Dai… purée ça me rappelle tellement Umineko (NOSTALGIIIIIIIIIE !!!)
Une petite dernière de Dai… ce musicien est un DIEU… Lui + Ryukishi = 07th Expansion = DIEU, point barre !!
Un morceau de Morrigan que j’apprécie beaucoup, on a pas assez de Morrigan dans les oeuvres de 07th Expansion en général et c’est bien dommage !
Un morceau de SB_Yume, compositeur bien connu des fans de Higurashi et Umineko, responsable des musiques « planantes » et bien glauques des précédentes oeuvres.
LE MOT DE LA FIN ?
Higanbana No Saku Yoru Ni est une expérience unique. Vraiment unique. Si voyager dans les méandres de la folie et philosopher des heures sur la sauvagerie et la brutalité humaine ne vous effraie pas. Si le phénomène d’Ijimes vous touche particulièrement alors ce Sound Novel est fait pour vous.
Pour info, le phénomène d’ijime touche en moyenne 57% des étudiants japonais, et près de 30% de ces étudiants ont envisagés le suicide… (infos datant de 2012)
Ryukishi07 a des talents de conteurs certains, et malgré l’ambiance glauque propre à ce genre de sujet, son univers et ses personnages sont portés à bout de bras par son talent.
C’est vraiment une histoire qui fait ouvrir les yeux sur les autres et notre place dans la société, sur comment gérer des situations de stress intense et en quoi le suicide n’est en aucun cas la solution.
Bref, je lui accorde un MISAKA CONTENTE en tant que note (mon nouveau système de notation que j’expliquerais dans mon prochain article) :
RAPPEL : Jeu en Anglais Intégral (après patch) – Windows XP/Vista/7/8 – Linux (Wine) / Disponible ici : http://www.mangagamer.com/detail.php?goods_type=1&product_code=99 // Patch Disponible ICI : http://www.spiderlilytranslations.com/ // Prix : Environ 13€ Chaque tome (2/2) // Durée : Environ 12 heures par tome/ Type : Sound Novel (Brimades – Suicides – Yokai – Psychologie)